Suite à la visite de Bertrand de Chalençon en 1463, un porche voûté est adossé à l’église, pouvant servir aussi de refuge
En 1495, à l’occasion de la visite épiscopale, Bertrand de Polignac prescrit la clôture du cimetière attenant et la confection du pavé intérieur
C’est sans doute au XVIème siècle, durant l’épiscopat de François d’Estaing, qu’est construite la chapelle Sud dédiée à la Vierge. Cette belle chapelle est munie d’une niche flamboyante surmontée des armoiries de l’évêque. Suite à la visite de l’évêque en octobre 1524, sont prescrits la restauration des cloches et la construction d’un nouveau clocher. C’est Géraud Delmas qui est chargé en 1554 de cette œuvre imposante de près de 450 tonnes, posée sur un édifice peu apte à la recevoir. On va à partir de là assister à la déformation progressive des supports et aux désordres des superstructures.
Après le Concile de Trente, le décor de l’église est renouvelé : trois retables ornent désormais les autels dédiés respectivement à saint Georges, saint Etienne et Notre-Dame du Rosaire et à la Vierge.
En 1716, la toiture est refaite sur charpente et couverte de schiste.
En 1926, l’architecte Sylvain Landes établit un rapport catastrophique sur l’état de l’édifice parlant de lézardes béantes, du déversement des murs, de dislocation imminente de la charpente. Il prescrit et met alors en œuvre la réfection de la couverture, la réparation des charpentes, la mise en place de tirants métalliques extérieurs et le calfeutrement au ciment des plus grosses fissures.
Consécutifs aux travaux de 1554, les désordres de structures déjà bien identifiées en 1734 ont fait l’objet de diverses tentatives de «rapetassages»: allongement de têtes de contreforts, épaississement du contrefort Nord-Ouest, emmurage d’une partie des baies du clocher, calage du beffroi, ceintures métalliques…
Rien ne semble arrêter une dégradation inéluctable, et pourtant…