Histoire et patrimoine - Sainte-Eulalie du Causse

Eglise de Sainte-Eulalie du Causse

En 1287, Sainte Eulalie du Causse avait une église et un prieuré.

Mais en 1803, la paroisse n'était pas maintenue. L’abbé Antoine Massabuau, ancien curé, qui avait acheté le presbytère, fut donc autorisé à y habiter jusqu’à sa mort en 1818 ; il avait vendu ce bâtiment au curé de Saint-Julien de Rodelle. Pourtant, la présence de l’abbé avait entretenu l’espoir de survie de la paroisse. Et c'est une histoire peu banale qui vint aider les paroissiens.

Eglise de Sainte-Eulalie du Causse

Eglise de Sainte-Eulalie du Causse

Les habitants de Sainte Eulalie avaient obtenu de la sous-préfecture d’Espalion une petite cloche, épave de la Révolution, mais ceux de Saint-Julien de Rodelle tentèrent de l’enlever pour leur église. Les voisins alertés défendirent leur cloche et la mirent à l’abri ! L’évêque, mis au courant, vint à Sainte-Eulalie et promit… un prêtre ! L’année suivante, la paroisse existait comme annexe puis devenait succursale en 1846.

Les habitants qui avaient défendu leurs droits entreprirent la restauration de leur patrimoine : déplacement du cimetière, construction de la sacristie et du presbytère entre 1853 et 1856.

Le culte du dimanche cesse en 1934 mais les habitants continuent de veiller sur leur cimetière agrandi en 1953 et sur leur église restaurée en 1967.

Une statue menhir découverte sur le site est conservée à l’intérieur de l’édifice.

Si l’église de Sainte-Eulalie du Causse est toujours un bien communal, le presbytère a depuis été vendu à des particuliers.